J’aimerais vous parler de communication apaisée aujourd’hui, de la formation Faber et Mazlish que j’ai faite avec Muriel Passegué – Duhem et des bouquins de l’atelier
Rembobinons (on commence à avoir l’habitude) ! 
Il y a quelques mois, je recherchais des outils pour essayer de mieux communiquer avec mon fils. Il me reprochait : « tu cries tout le temps ! » et moi je répondais : « parce que tu m’écoutes jamais ! » 
Stérile…
J’avais l’impression d’avoir un quotidien plein de frictions, de tensions et de stress.
On m’a parlé des ateliers de parentalité en groupe avec Muriel. J’ai décidé d’essayer !
J’avoue (oui oui j’avoue) que quand on me parlait de communication non violente (CNV), j’avais de gros a priori. L’éducation positive, le monde meeeeerveilleux des bisounours, les enfants rois, on va se baisser à la hauteur de l’enfant pour lui dire d’une façon mielleuse « non tu n’étrangles pas ton frère, la violence ne résout rien » avec un grand sourire. Beurk. On est zeeeeen en permanence, parce qu’on est des wonder mamans !!! 
Euhhhh… trop peu pour moi…
Ce qui est bien avec les a priori, c’est que l’expérience nous montre parfois qu’on avait tort.
J’ai compris qu’accueillir les émotions de l’enfant sans vouloir les étouffer aujourd’hui lui apprendra à mieux les gérer par la suite, que survaloriser un enfant n’est pas une méthode bénéfique pour lui, qu’écouter activement se travaille, qu’on peut être en colère contre son enfant et lui exprimer…
Les ateliers m’ont permis de rencontrer d’autres parents qui traversaient des challenges identiques ou différents, beaucoup de bienveillance, du désespoir et des avancées. On a beaucoup mis en pratique par des jeux de rôles. Et mon Dieu ce que ça secoue de changer de rôle 
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.On a fait des exercices en séance et des exercices entre les séances. J’ai changé ma façon de faire. J’ai pris conscience (même si je le savais déjà comme nous tous), que l’enfant se construit par l’exemple. Et que lui enseigne-t-on si on lui hurle dessus pour obtenir ce qu’on souhaite ?
Je ne vais pas mentir, j’ai eu des phases de découragement où j’ai eu envie de me remettre à hurler et de balancer le cahier d’exercices par la fenêtre en mode dragon. Mais j’ai aussi vu de beaux changements dans ma relation avec mon fils. Je prends davantage en compte mes propres limites. Je crie moins. Il écoute plus. Et il y a quelques jours il m’a dit « je t’aime de plus en plus comme maman » 
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.Bien sûr, ce n’est pas magique. Il y a de grosses remises en question pas toujours évidentes. Il y a le regard des autres. Il y a notre confiance en nous pas toujours bien solide. Mais les résultats sont là. Il y a un avant et un après la formation.
Muriel est une formatrice absolument géniale. Pleine d’écoute, d’énergie, d’empathie, de bienveillance, de conseils constructifs. Je vous la recommande vraiment chaudement ! D’où ce post 
N’hésitez pas à la contacter, elle fait aussi des séances individuelles.
Si les ateliers ne vous disent rien, je vous conseille quand même vivement le bouquin.. Il est écrit un peu sous la forme d’ateliers de parents où chacun partage son expérience, teste les conseils, se trompe, réajuste… Je trouve qu’on peut bien s’identifier aux parents qui se posent les mêmes questions que nous.